Les VERT-E-S sont prêt-e-s à investir dans l’avenir dès maintenant.
Felix Wettstein, conseiller national SO

Les priorités fixées par le Conseil fédéral pour 2022 sont une grande déception à plusieurs égards. Les VERT-E-S constatent avec inquiétude que le Conseil fédéral ne semble pas reconnaître les défis essentiels pour notre pays. Le président Guy Parmelin a cité trois objectifs centraux dont découleraient toutes les mesures prévues pour l’année à venir : maintenir la prospérité, la cohésion nationale et la sécurité. Selon lui, la préservation des ressources naturelles ne fait PAS partie des objectifs centraux du Conseil fédéral. Il semble qu’il n’y ait pas de crise climatique, pas de perte de biodiversité, pas de pollution des sols, de l’eau, de l’air. On a l’impression que les attentes sans équivoque de la population concernant ces défis centraux laissent le gouvernement fédéral complètement froid.

Le président ajoute même : « Financièrement, l’objectif est de ne pas contracter de nouvelles dettes. » Pour les VERT-E-S, cette décision est également erronée. Malgré les vastes programmes d’aide destinés à faire face à la pandémie de Covid-19, la Suisse a toujours un taux d’endettement très faible. Grâce aux faibles taux d’intérêt ou aux taux d’intérêt négatifs, il est plus avantageux que jamais d’emprunter de l’argent. C’est exactement ce qu’il faut pour que la sortie de la crise Covid soit écologiquement et socialement juste. La Suisse doit investir, et elle en a les moyens. Les VERT-E-S sont prêt-e-s à investir dans l’avenir dès maintenant.