La révision prévoit en effet que des espèces protégées comme le castor, la loutre, le lynx, le loup ou le héron cendré pourraient être tirées de manière préventive, soit avant même d’avoir effectivement causé des dégâts. Il n’y aurait ainsi plus aucune incitation à prendre des mesures préventives pour protéger les troupeaux.

Une compétence qui doit rester fédérale

De plus, les cantons auraient désormais la compétence, sans devoir obtenir l’aval de l’Office fédéral de l’environnement, d’autoriser le tir d’animaux menacés ou protégés, s’ils figurent sur la liste des espèces régulables. Or, la protection des espèces ne doit pas varier selon les cantons, la sensibilité de leur gouvernement, et doit rester une compétence de la Confédération. Cette révision est typique d’une vision où l’homme se voit comme maître et seigneur dominant la nature. Par conséquent, les VERT-E-S recommandent de rejeter cette révision, sur laquelle la population sera bientôt appelée à voter grâce au référendum lancé par les organisations environnementales et soutenu par les VERT-E-S. Nous devons apprendre à vivre en bonne harmonie avec notre environnement naturel, y compris les grands prédateurs.

Christophe Clivaz
conseiller national VS
@ChristopheCliv1