Europe
L’essentiel en bref
- Les VERT-E-S sont pro-européens.
- Membre des « Verts européens » (European Green Party, EGP), nous militons en faveur d’une Europe pacifiste, écologique, sociale et dotée de droits fondamentaux solides.
- Nous misons sur la voie bilatérale, car elle est favorable tant aux Suisses qu’aux citoyen‑ne‑s de l’UE.
- Depuis que le Conseil fédéral a interrompu unilatéralement les négociations en vue d’un accord-cadre, la voie bilatérale s’affaiblit. C’est pourquoi, en janvier 2022, les VERT-E-S ont adopté une résolution qui actualise leur politique européenne. Cette résolution demande au Conseil fédéral de mettre fin à son immobilisme et de revenir à la table des négociations.
Les VERT-E-S s’activent pour que la Suisse entretienne des relations étroites avec l’UE. Pour nous, il est clair que la clarification de la question institutionnelle avec l’UE est le prérequis à la poursuite de la voie bilatérale. En effet, tout bon voisinage nécessite des règles de jeu fiables.
Après l’interruption des négociations sur l’accord-cadre par le Conseil fédéral, la politique européenne de la Suisse est dans l’impasse. La voie bilatérale s’érode continuellement, ce que les étudiant-e-s et le monde culturel, par exemple, ressentent déjà douloureusement. De même, la collaboration avec l’Union européenne en matière de politique climatique est sans cesse freinée par le Conseil fédéral et le Parlement.
Voilà pourquoi les VERT-E-S ont actualisé leur politique européenne dans une résolution adoptée en janvier 2022. Nous y demandons au Conseil fédéral de se remettre au travail et de revenir à la table des négociations. Car nous voulons une coopération transfrontalière pour résoudre les problèmes transfrontaliers, et non pas une Suisse qui se replie sur elle-même.
La reprise des négociations, la clarification de la question institutionnelle et la garantie de la protection des salaires sont également au cœur de l’initiative sur l’Europe que nous avons préparée avec différentes organisations partenaires et dont le contenu s’appuie sur notre résolution européenne. Le texte de l’initiative doit servir de guide au Parlement pour débloquer la politique européenne. Il montre aussi des forces progressistes existent bel et bien. Et qu’elles veulent aborder maintenant la question de nos relations avec l’Europe. Si le Parlement devait échouer dans l’élaboration de solutions pour sortir de cette impasse et que le lancement de cette initiative devienne nécessaire, nos délégué-e-s décideront alors de la marche à suivre.