
Santé
L’essentiel en bref
- Le système sanitaire suisse est de plus en plus privatisé et soumis à la concurrence, ce que les VERT-E-S critiquent car cela touche surtout les plus démuni‑e‑s d’entre nous.
- La concurrence prend le pas sur la solidarité, ce qui menace principalement les personnes les plus vulnérables : pauvres, âgées ou malades (psychiques ou chroniques).
- Pour mettre fin au système anti-social des caisses maladies, les primes devraient être fixées selon le revenu et la fortune des personnes.
- Les VERT-E-S tiennent à ce que chacun‑e ait accès à des soins de qualité.
- Ils veulent renforcer la prévention et créer des fondements de notre existence sains pour tou‑te‑s. Une nature préservée, un air propre, de bonnes conditions de travail ou de logement sont indispensables.
La concurrence au sein du système sanitaire suisse est féroce. Conséquences : les prix augmentent et une médecine à deux vitesses s’installe : les assureurs font la chasse aux bons risques, qui rapportent gros tout en coûtant peu. Par contre, ils délaissent les personnes les plus vulnérables : pauvres, âgées ou malades psychiques ou chroniques ou encore souffrant de polypathologies.
Pour un accès à des soins de qualité
Les VERT-E-S requièrent que tout le monde en Suisse ait accès à des soins de qualité. La solidarité doit jouer ici un rôle-clé : les réductions de prime sont absolument nécessaires pour les personnes de condition modeste. Elles doivent être étendues. Mais, même les classes moyennes devraient aussi pouvoir bénéficier de subventions. Enfin, les VERT-E-S s’engagent en faveur de nouvelles approches sanitaires, qui mettent l’accent sur la prévention et un système plus solidaire.