Les VERT-E-S condamnent fermement la terreur exercée par le Hamas contre la population civile israélienne. Ces actes de terreur sont largement motivés par l’antisémitisme. Toutes nos condoléances vont aux victimes de cette violence insoutenable barbare. Suite à ces attaques terroristes du 7 octobre 2023, la Commission de la politique de sécurité du Conseil national a décidé à l’unanimité de déposer deux interventions visant à interdire l’organisation terroriste Hamas et à permettre à la Suisse de mener une politique de sanctions indépendante contre le Hamas. Les VERT-E-S saluent cette démarche. Ils et elles s’engagent à ce que les organisations et les États qui soutiennent financièrement et militairement le Hamas soient également sanctionnés. Cela concerne notamment l’Iran.

Comme toujours dans les guerres et les conflits armés, c’est la population civile qui souffre le plus de l’escalade de la violence. La terreur exercée par le Hamas visait et vise directement la population civile israélienne. La réaction militaire d’Israël dans la bande de Gaza fait également de nombreuses victimes civiles et l’interruption des services de base menace la vie et le bien-être de la population civile palestinienne. Les VERT-E-S sont horrifié-e-s par le nombre très élevé de victimes civiles, dont de nombreux enfants, ainsi que par la situation humanitaire catastrophique dans la Bande de Gaza.  Ils condamnent toutes les violations du droit international humanitaire, les trop nombreuses victimes civiles causées par les attaques israéliennes ainsi que l’utilisation de civils comme boucliers humains par le Hamas. 

Les VERT-E-S demandent instamment au Conseil fédéral de s’engager comme Etat dépositaire des conventions de Genève, avec tous les moyens diplomatiques disponibles, en faveur du respect du droit international humanitaire, d’une levée du blocus de la Bande de Gaza, en particulier sur les biens de première nécessité tels que l’eau, la nourriture et l’électricité, d’une libération inconditionnelle des otages aux mains du Hamas et d’un cessez-le-feu immédiat. Dans l’objectif d’une paix durable, le Conseil fédéral doit s’engager activement en faveur de négociations diplomatiques ayant pour but de garantir à la fois le droit à l’existence d’Israël et un avenir démocratique et autodéterminé pour les Palestinien-ne-s.

La population civile doit être protégée

Les VERT-E-S ont dénoncé par le passé le fait que le gouvernement israélien sabote le processus de paix dans le conflit au Proche-Orient, notamment par la création de colonies en violation du droit international. Nous avons dénoncé aussi la situation humanitaire catastrophique, en particulier dans la Bande de Gaza.

Mais cette situation ne peut et ne doit en aucun cas légitimer ou relativiser les massacres terroristes et les prises d’otages perpétrés par le Hamas le 7 octobre dernier. Un massacre que les VERT-E-S ont condamné sans équivoque le jour même. Ces actes de terreur sont largement motivés par l’antisémitisme.

Inversement, la terreur du Hamas ne légitime pas des crimes de guerre ou des violations du droit international humanitaire commis par les forces armées israéliennes. Même dans le cadre de la légitime défense, le droit international humanitaire est absolu, inconditionnel et s’applique de la même manière à toutes les parties au conflit. La population civile doit en toute circonstance être protégée.

La Suisse a besoin d’un plan d’action contre l’antisémitisme

Dans le sillage de l’escalade de la violence au Proche-Orient, les attaques antisémites contre la population juive se multiplient malheureusement aussi en Suisse. Cette évolution est intolérable. C’est pourquoi les VERT-E-S réitèrent leur demande d’un plan d’action contre l’antisémitisme (voir la motion 22.3307 déposée par la conseillère nationale verte Sibel Arslan et signée par une majorité du Conseil national). Le Parlement doit corriger au plus vite l’incompréhensible proposition de rejet du Conseil fédéral et affirmer clairement qu’il n’y a pas de place pour l’antisémitisme en Suisse. 

Voir aussi: