Cessons la politique de l’emplâtre sur une jambe de bois. Le système de santé doit changer : les VERT-E-S demandent une indexation des primes d’assurance maladie en fonction du revenu. Une solution socialement équitable et qui soulagerait la grande majorité de la population.
Léonore Porchet, conseillère nationale VD

Le Conseil national débat aujourd’hui d’un contre-projet à l’initiative d’allégement des primes. Réduire les primes est important à court terme, mais ce système a ses limites face à la menace d’une hausse des primes de 8 à 9%. De plus, de nombreux cantons refusent d’assumer leurs responsabilités en matière de réduction des primes. Ce qu’il faut maintenant est un vrai changement de système. 

Au lieu de mener une politique de l’emplâtre sur une jambe de bois, les VERT-E-S plaident pour l’introduction de primes d’assurance-maladie proportionnelles au revenu. Ce système permettrait une répartition beaucoup plus équitable des coûts de la santé en fonction de la force économique des assuré-e-s que le système actuel et antisocial de la prime par tête. 

Les VERT-E-S ont déposé en juin, par le biais de Manuela Weichelt, une intervention demandant que les primes soient calculées en fonction du revenu. Hier, la conseillère aux États Verte Maya Graf a fait de même dans la Chambre haute. Grâce à cette double demande, le Conseil des États peut, cette année encore, se prononcer en faveur de ce changement de système.