Année après année, les primes augmentent, prouvant les défaillances du système de santé actuel. Pour soulager enfin les faibles et moyens revenus, les VERT-E-S demandent des primes de caisse-maladie indexées au salaire. Un changement de système nécessaire et socialement plus équitable.
Léonore Porchet, conseillère nationale VD

Nouveau choc des primes : le Conseil fédéral annonce aujourd’hui une hausse de 8,7% des primes de caisse-maladie. Un nouveau coup dur pour la grande majorité de la population. Année après année, les primes prennent l’ascenseur, mettant en lumière les défaillances de notre système de santé. Une situation provoquée parce qu’une part toujours plus grande des coûts de la santé est financée par les primes. Cela ne peut plus durer !

Alors que la réduction des primes est un important levier qui soulage les ménages à court terme, de nombreux cantons refusent d’assumer leurs responsabilités en la matière. A la place d’augmenter leur soutien, plusieurs cantons ont réduit les subventions accordées aux primes d’assurance-maladie. Face à un système de santé malade, il faut un changement en profondeur. Voilà pourquoi les VERT-E-S plaident pour l’introduction de primes d’assurance-maladie proportionnelles au revenu. Une demande déposée dans les deux Chambres fédérales par le biais des Vertes Manuela Weichelt et Maya Graf. Le Conseil des États devrait se prononcer, cette année encore, sur le changement de système qui s’impose de toute urgence.

L’indexation des primes au salaire – un système que la Suisse connaît déjà par exemple dans le cas de l’assurance-accident – permettrait une répartition beaucoup plus équitable des coûts de la santé en fonction de la force économique des assuré-e-s. Ce qui profiterait à une grande partie de la population. Les VERT-E-S continueront de se battre pour transformer le système actuel antisocial en un système socialement plus équitable.