Pour la population, le monde scientifique et l’économie suisses, il est essentiel que les relations avec l’UE soient approfondies et reposent sur une base stable. Grâce aux mesures de protection des salaires prises par les partenaires sociaux et le Conseil fédéral, le principal obstacle a été levé. « Les régimes autoritaires et les populistes de droite tentent de plonger le monde dans le chaos », déclare Nicolas Walder, conseiller nationale GE. « Il est donc très important pour la Suisse de stabiliser au plus vite ses relations avec l’UE.»

Une collaboration plus étroite avec l’UE est la meilleure réponse au chaos actuellement attisé par les fantasmes expansionnistes de certaines grandes puissances. La Suisse doit défendre avec l’UE la démocratie, le droit international et les droits humains. Les résultats des sondages (en allemand) montrent également que la voie bilatérale est la bonne. La population veut une meilleure coopération avec l’Europe, avec qui nous sommes lié-e-s au quotidien, et non que la Suisse reste isolée. «Le PLR, parti autoproclamé de l’économie, doit maintenant enfin s’engager clairement en faveur des Bilatérales 3», martèle Nicolas Walder.

Le tournant énergétique et non le repli sur soi

La coopération européenne doit également être prise au sérieux dans le domaine de la transition énergétique et de la protection du climat. Un accord sur l’électricité avec l’UE réduit notre besoin en centrales d’urgence fossiles, en capacités de réserve et, en fin de compte, en surproduction énergétique inutile, coûteuse et qui nuit à l’environnement. « Celles et ceux qui s’opposent à l’accord sur l’électricité mènent la Suisse vers un isolement énergétique », déclare Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. « Un isolement qui nuira à la nature, au climat mais aussi à nous, les consommatrices et consommateurs. »

Suite à l’ouverture aujourd’hui de la consultation, les VERT-E-S prendront position de manière détaillée sur le résultat des négociations et sur les mesures d’accompagnement et de mise en œuvre nécessaires en matière de politique intérieure. Une chose est d’ores et déjà claire : les VERT-E-S rejettent une clause dite de sauvegarde. Les droits des personnes issues de pays étrangers doivent être étendus. Il ne faut en aucun cas revenir sur les progrès sociaux apportés par la libre circulation des personnes.