La voie est libre pour les Bilatérales !
Les VERT-E-S sont très satisfait-e-s que les partenaires sociaux se soient mis d’accord sur des mesures visant à garantir la protection des salaires suisses. Cette avancée permet de lever le principal obstacle aux accords bilatéraux avec l’Union européenne (UE). Cet accord est essentiel pour assurer des relations stables et de qualité entre la Suisse et l’UE, un enjeu crucial dans le contexte géopolitique actuel. Le Conseil fédéral et le Parlement doivent maintenant reprendre ces importantes mesures d’accompagnement.
Après l’annonce du Conseil fédéral, il est temps de passer à l’action. Il faut avancer rapidement, car la Suisse a besoin de relations sûres et stables avec l’UE. « Le Conseil fédéral doit soumettre les accords bilatéraux au Parlement puis à la population dans les plus brefs délais. Le PLR doit maintenant clarifier sa position : s’il veut défendre la voie bilatérale, il doit aussi soutenir les mesures de protection des salaires au Parlement, plutôt que de trahir son propre Conseil fédéral », commente Nicolas Walder, conseiller national GE et spécialiste en politique extérieure.
L’attitude impérialiste de Trump, Poutine et Xi Jinping bouleverse l’ordre mondial et redéfinit les équilibres géopolitiques. Dans ce contexte, il est plus important que jamais pour la Suisse de renforcer ses liens avec l’UE, plutôt que de les compromettre. Le Conseil fédéral doit adopter une position claire et assumer ses responsabilités. « Face au désordre mondial instauré par Donald Trump, la réponse est une collaboration renforcée avec l’UE, où la démocratie, le droit international et les droits humains continuent d’être défendus », affirme Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. Et d’ajouter : « Les VERT-E-S refuseront fermement la politique isolationniste de l’UDC. Des relations solides et durables avec l’UE sont un enjeu stratégique majeur pour la Suisse. Face à l’égoïsme des Etats-Unis avec America first, la réponse doit être la solidarité. »
C’est pourquoi les VERT-E-S s’opposent aussi fermement à la tentative antidémocratique et anticonstitutionnelle de l’UDC de soumettre ce paquet d’accords au référendum obligatoire, dans l’espoir de court-circuiter la volonté populaire.