La recherche d’un site de stockage des déchets radioactifs en Suisse n’a pas avancé d’un pas. Les conditions-cadre de la participation régionale n’ont pas été modifiées. On ne parvient pas à cacher les problèmes et les dangers d’un site de stockage de déchets radioactifs. Alors que le processus participatif porte sur les bâtiments et les voies d’accès en surface, on ne sait toujours pas comment les déchets radioactifs seront stockés en sous-sol pendant plus de 100’000 ans, et encore moins si un site de stockage dans des argiles à opalines constitue vraiment une solution. Ce dernier est mis en question par le gouvernement de Bade-Wurttemberg en Allemagne. En outre la participation de la population reste consultative et se limite à l’information d’un public bien choisi dont les prises de position ne lient pas les autorités dans leur décision finale.

Les Verts pensent que les déchets radioactifs que la Suisse continue de produire doivent être stockés en Suisse. Il faut donc résoudre les problèmes techniques qui ne sont toujours pas résolus et prendre la population au sérieux, en la faisant réellement participer à la prise de décision. Les processus participatifs prévus ne sont qu’une farce. C’est la raison pour laquelle les Verts ont déposé une initiative parlementaire qui exige la réintroduction du droit d’intervention des cantons en matière de sites de stockage de déchets radioactifs. Il y aura un Gorleben (D) en Suisse au plus tard quand les travaux commenceront et la résistance de la population sera massive.

Le changement de nom des sites du Bözberg et du Zürcher Weinland est caractéristique à cet égard. Les autorités tentent manifestement de cacher les problèmes en changeant leurs noms. Mais changer l’emballage ne change pas le contenu.