Comme chaque année, le WEF se tient à Davos et offre aux multinationales, du 23 au 27 janvier, une plate-forme incomparable pour convaincre les décideurs politiques de soutenir leurs revendications. Les exemples sont nombreux quant aux visées des puissants chefs d’entreprise : moins d’Etat et si possible une législation des plus souple, comme en politique climatique ; un accès facilité aux ressources naturelles, pour mieux privatiser l’eau potable, ou encore l’ouverture des marchés pour leurs produits issus du génie génétique ou des nanotechnologies.

Pas étonnant donc que ces thèmes se retrouvent sur l’ordre du jour et que les participants soient les parties prenantes les plus importantes. Leur sécurité est assurée par l’armée durant leur séjour à Davos où règne l’état d’urgence de bout en bout du WEF. Rouleaux de fil de fer barbelé et armes chargées font partie du paysage, le droit de manifester est fortement limité.

Les Verts soutiennent le mouvement pacifique anti-WEF. Ils sont solidaires des groupements et mouvements qui, conformément au crédo du Forum social mondial « un autre monde est possible », œuvrent à l’élaboration d’alternatives crédibles au système capitaliste néolibéral. Concrètement, nous soutenons:

  • La manifestation anti-WEF du 26 janvier, 14h00, à Davos et avec elle la journée mondiale d’action du Forum social mondial
  • L’attribution des « Public Eye Awards » négatifs à Areva, la multinationale française du nucléaire, ainsi qu’à Glencore, le géant des matières premières basé à Zoug.

Les Verts appellent à manifester pacifiquement cette année aussi contre le WEF et les injustices résultant de la mondialisation néolibérale.