Conseil fédéral : Les VERT-E-S définissent leur plan
Le groupe parlementaire des VERT-E-S s’est réuni dans la région des Trois-Lacs en vue de la session d’automne. Après une visite de la centrale hydroélectrique de Hagneck, le groupe a validé samedi son plan d’action en vue d’une candidature au Conseil fédéral. Il invite les intéressé-e-s à faire acte de candidature. Pour les VERT-E-S il est clair que le climat doit être représenté au Conseil fédéral.
Le groupe parlementaire des VERT-E-S, réuni samedi matin à Neuchâtel, s’est penché sur son plan d’action en vue d’entrer au Conseil fédéral. Depuis 2019, les VERT-E-S ont gagné le droit à un siège au Conseil fédéral et prévoient de faire valoir ce droit lors des élections de renouvellement en décembre prochain. Ils et elles préparent ces élections depuis un certain temps déjà. Une commission d’expert-e-s mène des entretiens avec différentes personnalités depuis longtemps. Le groupe a maintenant établi un calendrier permettant de recueillir les candidatures, de les étudier et finalement de choisir qui représentera les VERT-E-S à l’élection au gouvernement.
Les candidatures se font avec le soutien du parti cantonal. Les intéressé-e-s ont jusqu’au 3 novembre pour déposer leur dossier. Le groupe parlementaire se réunira les 27 octobre et 10 novembre pour actualiser sa stratégie en vue d’une entrée au Conseil fédéral – suite aux élections fédérales du 22 octobre – et pour auditionner les candidates et candidats.
Il est clair que le climat doit y être représenté. Il est urgent d’agir face au changement climatique et à ses conséquences.
Visite de la centrale hydroélectrique de Hagneck
Vendredi, le groupe parlementaire des VERT-E-S a visité la centrale hydroélectrique de Hagneck, au bord du lac de Bienne. Cette centrale est un exemple en matière de développement des énergies renouvelables en harmonie avec la nature et avec les besoins de détente de la population. Le groupe parlementaire a adopté une prise de position à ce sujet il y a un an. Cette nouvelle centrale a permis, d’une part, d’augmenter la production d’électricité de 40% et, d’autre part, une renaturation de la zone environnante où une forêt alluviale d’importance nationale est en train de voir le jour.