Les faits sont là, incontestables : les événements météo extrêmes se succèdent en s’intensifiant. Malgré cela, la Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie du Conseil des États (CEATE-E) a décidé de rejeter l’initiative pour un fonds climat du PS Suisse et des VERT-E-S suisses sans contre-projet. «Canicules extrêmes, sécheresse, pans de montagne qui tombent. Les conséquences de la crise climatique sont toujours plus violentes, dans le monde comme en Suisse», dénonce Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. «Pourtant, la majorité de droite du Parlement continue de fermer les yeux sur le plus grand défi de notre siècle. Elle se moque de notre santé, de nos conditions de vie et de notre avenir. Alors même que la population a clairement exprimé sa volonté d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 

En rejetant l’initiative pour un fonds climat, la CEATE-E décide de rester les bras croisés plutôt que d’agir concrètement pour protéger efficacement le climat. «Grâce au fonds climat, il serait possible d’investir massivement pour adapter nos villes, infrastructures et modes de vie aux changements climatiques, par exemple en développant des formations pour les professions d’avenir nécessaires à la protection de la population contre les effets négatifs de la crise climatique», déclare Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse. «Le fonds climat permettrait à la Suisse de réussir la transition énergétique de manière socialement équitable, de respecter ses engagements internationaux et de se libérer enfin de sa dépendance vis-à-vis du pétrole, du gaz et du charbon par une transition écologique socialement équitable.»   

Face à l’attitude irresponsable de cette majorité bourgeoise, les VERT-E-S et le PS sont prêt-e-s à mener une campagne forte pour faire triompher la protection du climat au Parlement. Puis si nécessaire, dans les urnes. Il en va de notre santé et de l’avenir des générations futures.