Les VERT-E-S sont ravi-e-s que la loi sur la protection du climat (loi climat), contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers, ait été acceptée. Nous remercions toutes celles et tous ceux qui ont lancé l’initiative ainsi que la société civile pour leur engagement sans faille. Balthasar Glättli, président des VERT-E-S suisses : « Le Oui d’aujourd’hui est un succès pour le climat. Les VERT-E-S ont participé dès le début à la création d’une large alliance de la société civile et des milieux politiques. Il s’agit maintenant de renforcer les forces proclimatiques lors des prochaines élections ». Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE, précise : « Au Parlement, les VERT-E-S ont clairement contribué à élaborer un contre-projet indirect et celui-ci a été largement soutenu : il fixe la neutralité carbone à 2050 au plus tard, accompagne la population à travers le remplacement des chauffages fossiles et renforce l’innovation. »  

Ce OUI est un refus démocratique opposé à la campagne menée par le comité référendaire à coups de mensonges et d’alarmisme. Et il signifie une chose : la population veut que les pouvoirs publics prennent davantage de responsabilité en matière de protection climatique et y consacrent les moyens. La Suisse peut – et doit – en faire plus. C’est pourquoi les VERT-E-S, et le PS, ont lancé l’initiative pour un fonds climat et réfléchissent à une initiative solaire Verte qui équiperait tout toit, façade ou infrastructure appropriée d’une installation solaire. Et pour que le Parlement aille enfin de l’avant, il faut que davantage de VERT-E-S soient élu-e-s au Conseil national et au Conseil des États cet automne. 

Oui à la loi Covid et à l’imposition minimale de l’OCDE  

De même, les VERT-E-S se réjouissent que les votantes et votants aient accepté, pour la 3e fois, la loi Covid : ce prolongement de certaines dispositions garantit une base législative propre et démocratique. Elle évite qu’en cas de nécessité, le Conseil fédéral doive réagir par le biais d’ordonnances ou du droit d’urgence. 
Nous interprétons la claire approbation de la mise en œuvre de l’imposition minimale de l’OCDE comme une volonté de limiter la sous-enchère fiscale internationale. Nous ferons en sorte que ce OUI se traduise par davantage – et non moins – de justice fiscale. 

Par contre, il est pour le moins étrange que notre ministre des Finances Karin Keller Sutter n’ait, jusqu’à la fin, pas réussi à clarifier les répercussions financières de cette réforme ou la répartition des recettes entre les cantons.  
C’est pourquoi les VERT-E-S requièrent, via une motion de Franziska Ryser, un monitorage sur le montant des recettes supplémentaires dues à l’imposition minimale de l’OCDE ainsi que sur leur répartition au cours de ces prochaines années, ceci afin de fournir au Parlement une base solide pour décider de la future législation.