Les décisions prises jusqu’à présent par le Parlement concernant l’acte modificateur unique sont insuffisantes, notamment celles relatives au standard solaire sur les bâtiments. C’est pourquoi les VERT-E-S ont lancé l’initiative solaire, qui doit enfin permettre d’exploiter le potentiel solaire des toits et façades. Il existe suffisamment de surfaces appropriées sur nos bâtiments pour couvrir l’ensemble des besoins actuels en électricité de la Suisse avec l’énergie solaire. « La crise du climat et de la biodiversité mais aussi notre dangereuse dépendance au pétrole, au gaz et aux centrales nucléaires montrent que nous ne pouvons plus attendre. L’acte modificateur est un pas important mais ne suffit pas : notre initiative solaire est plus nécessaire que jamais », martèle Lisa Mazzone, conseillère aux États GE. 

Le groupe des VERT-E-S réitère son appel au Parlement pour qu’il adopte un projet équilibré en matière de développement des énergies renouvelables. Le tournant énergétique doit se faire en harmonie avec la nature. Comme les VERT-E-s l’ont montré l’an passé dans ce plan, cela passe par trois mesures : 

  • Réduire la consommation d’énergie : l’énergie la plus écologique est celle qui ne doit pas être produite. Dans le cadre de l’acte modificateur unique, les VERT-E-S se sont engagé-e-s, en commissions et dans les deux chambres, en faveur des économies d’électricité et de l’amélioration de l’efficacité. Ils et elles ont par exemple proposé avec succès de fixer des objectifs contraignants d’efficacité aux fournisseurs d’électricité comme nouvelle mesure. 
  • Accélérer le développement de l’énergie solaire : le solaire est l’énergie renouvelable qui présente le plus grand potentiel. De plus, les installations photovoltaïques sur les bâtiments et les façades sont largement acceptées par la population. 
  • Garantir les capacités de stockage : les exploitants de barrages doivent être contraints de garantir une réserve d’énergie hydraulique de 2 TWh. De plus, les VERT-E-S soutiennent la poursuite de l’élaboration des 15 projets issus de la table ronde sur l’énergie hydraulique. Il faut renoncer aux coûteuses centrales de réserve fossiles.