Pour le Conseil des Etats, il n’y a plus de place pour les prédateurs dans notre pays… à l’exception bien sûr des chasseurs !
Robert Cramer, conseiller aux Etats GE

Dans la révision de la loi fédérale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (loi sur la chasse), le Conseil des Etats a franchi plusieurs lignes rouges. Il transfère premièrement la compétence de la régulation des effectifs de la Confédération aux cantons. De plus, il veut permettre des abattages « prévisionnels », c’est-à-dire que des dommages « probables » et non plus « réels » pourront être invoqués pour justifier l’abattage d’animaux protégés. L‘objectif de protection pourtant inscrit dans la loi n’est plus du tout respecté.

Les associations environnementales ont annoncé hier qu’elles étaient prêtes à lancer un référendum. La direction des Verts proposera à son comité de s’y rallier.