« L’égalité des genres fait partie de l’ADN des VERT-E-S. Nous sommes loin d’y être parvenus, que ce soit pour concilier les vies professionnelle et familiale ou au niveau des postes à responsabilité », constate la présidente du groupe Aline Trede. En décembre 2020 déjà, les VERT-E-S ont déposé plusieurs interventions contre le harcèlement et les agressions sexuelles. Cinq parlementaires Vert-e-s abordent désormais les thématiques suivantes : la conciliation des vies professionnelle et familiale, l’encouragement de l’école à journée continue dans toute la Suisse, les éléments genrés du choix d’une profession, la revalorisation des professions dites féminines ainsi que la question de la répartition des fonds J+S entre les genres.

Pour un droit de réduire son temps de travail

Dans son initiative parlementaire, la conseillère nationale Verte Florence Brenzikofer demande l’élaboration d’un programme d’encouragement visant à soutenir les cantons dans la mise sur pied de l’école à journée continue : « l’école à journée continue est la clé pour les titulaires de l’autorité parentale, permettant de mener de front vies professionnelle et familiale. Mais pas seulement : formation et encadrement sous un même toit joue un rôle essentiel, lorsqu’il s’agit d’encourager l’égalité des chances des enfants et des jeunes à l’école obligatoire ». Le conseiller national Fabien Fivaz appuie cette démarche à l’aide d’une autre initiative parlementaire qui requiert un droit de réduire son temps de travail : « nous sommes en retard en matière d’encouragement du temps partiel. Aux Pays-Bas par exemple, les entreprises considèrent une réduction comme une chance de pouvoir compter sur un personnel motivé ».

D’autres interventions Vertes (cf. la liste ci-après) demandent à la Confédération d’améliorer les conditions de travail des professions dites féminines dans les soins et l’encadrement (Katharina Prelicz-Huber), deux autres interventions abordent l’inceste impliquant des mineur-e-s, qui touche surtout les filles (prévention et révision du code pénal – toutes deux de Léonore Porchet), Aline Trede demande au Conseil fédéral une analyse genrée du budget quant à la répartition des fonds octroyés à J+S et Manuela Weichelt-Picard pose des questions relatives à la discrimination et au sexisme au sein de la Banque nationale suisse.

Les interventions suivantes seront notamment déposées le 8 mars :