Stopper l’accord avec le Mercosur – Protéger le climat et l’environnement
L’essentiel en bref
- L’agriculture et le changement d’affectation des sols sont responsables d’environ un quart des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
- La déforestation y contribue largement (par exemple en raison des incendies qui peuvent avoir lieu), ainsi que l’élevage industriel intensif.
- Malgré tout, le Conseil fédéral veut conclure un accord de libre-échange avec les États du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay), sans imposer, comme préalable, des critères de durabilité stricts.
- Nous, les VERT-E-S, demandons qu’aucun accord avec le Mercosur ne soit conclu sans critères de durabilité contraignants ni mécanismes de contrôle et de sanction !
Aidez-nous à faire aboutir le référendum contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur !
Je soutiens un éventuel référendum
Oui à un accord équitable, non à un accord aux dépens de l’humain, des animaux et de l’environnement ! La durabilité doit être au cœur de l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Tant que ce ne sera pas le cas, nous empêcherons cet accord par voie de référendum. Il ne peut y avoir de nouvel accord de libre-échange avec des Etats qui bafouent les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et exploitent abusivement leurs ressources naturelles !
Contre les monocultures, les brûlis en Amazonie et l’expropriation des petits paysans !
L’augmentation des exportations de produits agricoles entraîne une industrialisation accrue de l’agriculture dans les Etats du Mercosur. Et la production fourragère et de viande concurrence de plus en plus la production d’aliments de base, tels que les haricots et le riz, alimente la spéculation foncière et conduit à l’expropriation de petits exploitants et des communautés autochtones.
Au Brésil, la situation des droits humains s’est encore aggravée avec l’arrivée du président Jair Bolsonaro. Ce sont les géants de l’agroalimentaire mondial qui dictent la politique gouvernementale. Le défrichage et les monocultures qui s’ensuivent dégagent de très fortes quantités de CO₂. La conversion de la savane sèche en terres cultivables libère également le CO₂ contenu dans le sol. Les monocultures à large échelle érodent les sols, tarissent les sources d’eau et exigent l’épandage de grandes quantités d’engrais artificiels et de produits phytosanitaires de synthèse.
Aidez-nous à accroître la pression pour que l’accord avec le Mercosur soit complété par des critères de durabilité contraignants ! Et remplissez le formulaire ci-dessous pour soutenir l’éventuel référendum contre cet accord, s’il devait être lancé.