La croissance effrénée du trafic individuel motorisé (TIM) et aérien nuit au climat, à la santé et à la nature. Carburant aux énergies fossiles, il constitue la principale source de CO2. Les particules fines et le bruit endommagent la santé. Les routes morcellent les paysages, empiètent sur des terres cultivables et favorisent le mitage du territoire. Il est temps de changer de paradigme : les VERT-E-S s’y engagent.

De la place pour la nature et l’agriculture ! La construction excessive de routes prive la nature et l’agriculture de leur espace vital. Nous nous engageons pour stopper l’extension des routes dédiées au TIM et pour une réaffectation en faveur de la mobilité cycliste et piétonne ainsi que des espaces verts.

De la place pour des trajets courts plutôt que des kilomètres ! La densification et un aménagement du territoire intelligent évitent les trajets inutiles. Nous nous engageons pour une stratégie visant à réduire d’au moins 50% les kilomètres parcourus en moyenne par personne en TIM dans les agglomérations d’ici 2040.

De la place pour des terrasses de café et des trajets à vélo agréables !  Les places de parking occupent une surface considérable et idéalement située. Nous nous engageons pour la suppression de l’obligation d’aménager des places de stationnement et pour des incitations à vivre sans voiture.

De la place pour des trajets pendulaires actifs ! Aujourd’hui, de nombreuses personnes se rendent sur leur lieu de travail à vélo. Il faut suffisamment de places de stationnement pour vélos et des possibilités de transport attrayantes pour les deux roues dans les transports publics. Nous nous engageons pour une infrastructure attrayante et sûre pour les vélos, en particulier lorsque des voies cyclables croisent des routes. Tout le monde doit se sentir en sécurité à vélo.

De la place pour plus de transports publics ! Les transports publics sont respectueux du climat, efficaces et constituent une alternative à la voiture. Nous nous engageons pour des TP décarbonés et privilégiés dans la planification et sur la route, par exemple avec des voies réservées. Avec des prix attrayants et une offre diversifiée, les TP contribuent à la transition vers une mobilité plus écologique.

De la place pour une mobilité active ! Les routes appartiennent à toutes celles et ceux qui marchent, font du vélo, jouent ou conduisent une voiture. Nos routes ont besoin d’une mise à jour, car elles avantagent actuellement un seul mode de transport. Nous nous engageons pour des routes plus sûres : 30 km/h en ville et à chaque centre sa zone piétonne ou de rencontre.

De la place pour la mobilité piétonne ! La marche est le moyen de se déplacer le plus naturel, le plus écologique, le plus économique, le plus social, le plus sain et le moins gourmand en espace. Nous nous engageons pour un réseau piéton continu et des chemins attrayants.

De la place pour une vie sans voiture ! Grâce à l’autopartage, davantage de personnes peuvent utiliser des voitures sans les posséder. Les vélos-cargos sont une bonne solution pour le transport des biens. Nous nous engageons pour privilégier le covoiturage sur les routes et les parkings et soutenir les employeurs qui favorisent les déplacements domicile-travail sans voiture.

De la place pour des voitures respectueuses de l’environnement ! Les voitures continueront de jouer un rôle dans les zones rurales. Nous nous engageons pour un parc de véhicules climatiquement neutre, énergétiquement sobre et respectueux de l’environnement avec de petits véhicules légers.

De la place pour des vacances sans avion ! Les privilèges fiscaux néfastes pour l’environnement accordés aux compagnies aériennes entraînent une sous-enchère absurde des prix des vols. Ces privilèges doivent être abolis et une taxe sur les billets doit être introduite, afin de soutenir le développement de liaisons ferroviaires internationales.

De la place pour l’intégration européenne de notre mobilité ! Le développement du rail doit se faire aujourd’hui avec une vision globale et intégrée à l’Europe. Nous exigeons notre raccordement rapide au développement du réseau à grande vitesse de nos pays voisins.

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