Quand ? Si ce n’est maintenant. Où ? Si ce n’est ici. Qui ? Si ce n’est nous-mêmes. Cette citation est plus actuelle que jamais pour la protection climatique. En dépit des drames effroyables qui s’accumulent aux portes de l’Europe, la double crise du climat et de la biodiversité reste d’une brûlante actualité que nous devons de toute urgence affronter. C’est pourquoi l’assemblée des délégué-e-s des VERT-E-S suisses du 26 mars sera placée sous le signe du lancement de l’initiative pour un fonds climat, sur lequel les délégué-e-s sont appelé-e-s à se prononcer.
 
L’initiative pour un fonds climat ne veut rien moins que de transformer en profondeur la Suisse et la rendre durable : un nouveau pacte Vert. Et elle veille à ce que suffisamment de ressources financières soient mises à disposition. Entre 0,5 % et 1 % du PIB doivent à l’avenir servir à financer des projets en faveur du climat ou de la biodiversité.
 
Les délégué-e-s éliront également la (vice-)présidence. Balthasar Glättli, président des VERT-E-S suisses, ainsi que 4 des 6 vice-président-e-s se représentent. Luzian Franzini et Oleg Gafner mettant fin à leur mandat, ce sera la possibilité de choisir de nouvelles personnes, avec notamment deux candidatures de poids, Sibel Arslan et Julia Küng.
 
Ensuite, les délégué-e-s feront leurs recommandations en vue de la votation du 15 mai au sujet de l’extension de Frontex, des lois sur le cinéma et sur la transplantation.