Loi sur le CO2

la loi fédérale sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (Loi sur le CO2)

La nouvelle loi sur le CO2 marque un progrès important pour la politique climatique suisse : elle renforce les mesures actuelles dans le bâtiment et pour les véhicules et intègre désormais les flux financiers et le trafic aérien. De plus, elle crée un fonds pour le climat, qui financera par exemple des trains de nuit supplémentaires, évitant ainsi des vols courte distance climaticides et absurdes. La Suisse a besoin en toute urgence d’une nouvelle loi sur le CO2: même si d’autres améliorations sont nécessaires, il y a péril en la demeure face au réchauffement climatique. En 2020, le réchauffement mondial est de 1,2°C. Chaque tonne de CO2 en moins est vitale. La nouvelle loi sur le CO2 est une étape importante pour d’autres améliorations : la refuser signe la victoire du lobby pétrolier et le renforcera. Nous devrions repartir à zéro et retravailler durement chaque amélioration. Mais les plus grands perdants serait le climat et les populations qui souffrent déjà du réchauffement climatique.

Oui à la nouvelle loi sur le CO2

Initiative contre les pesticides

Initiative populaire «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse»

Pour la protection de l’environnement et de la santé : chaque année, 2’000 tonnes de pesticides empoisonnent nos nappes phréatiques et notre eau potable. Les pesticides nuisent à la santé, aux insectes et rendent les sols durablement infertiles. L’économie agro-alimentaire suisse doit changer de paradigme: les VERT-E-S militent pour une agriculture paysanne et un système alimentaire équitable et climat-compatible, garantissant à chaque personne une nourriture saine et sans pesticide. Cette initiative et celle pour l’eau potable sont nécessaires afin de surmonter les blocages bourgeois sur la politique agricole. Le contre-projet du Parlement est insuffisant  il ne vise qu’à réduire les risques, sans engagement, ce qui est cependant nécessaire si l’on veut une stratégie contraignante pour en sortir.

Oui à l’initiative bannissant les pesticides

Initiative pour une eau potable propre

Initiative populaire «Pour une eau potable propre et une alimentation saine – Pas de subventions pour l’utilisation de pesticides et l’utilisation d’antibiotiques à titre prophylactique»

Pour la protection de l’environnement et de la santé: chaque année, 2000 tonnes de pesticides empoisonnent nos eaux souterraines et notre eau potable. Les pesticides nuisent à notre santé, aux insectes et détruisent à long terme la fertilité des sols. L’économie agro-alimentaire suisse doit changer de cap: les VERT-E-S s’engagent en faveur d’une agriculture paysanne et d’un système alimentaire équitable et respectueux du climat, garantissant à toutes et tous une alimentation saine et sans pesticides. Cette initiative, ainsi que celle contre les pesticides de synthèse, sont nécessaires afin de surmonter les blocages bourgeois sur la politique agricole. Le contre-projet du Parlement est insuffisant, car il ne vise qu’à réduire les risques. Ce qu’il faut, en revanche, c’est réduire l’utilisation des pesticides. De plus, le contre-projet ne fixe aucun objectif concret pour réduire les engrais.

Oui à l’initiative pour une eau potable propre

Loi Covid-19

Loi fédérale sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de coronavirus (COVID-19) (Loi COVID-19)

La loi covid-19 est essentielle pour maîtriser la pandémie due au coronavirus et ses répercussions. Cette loi permet de prendre les mesures indispensables en matière d’aide, comme pour les cas de rigueur ou l’extension des indemnités de chômage partiel. Cette loi covid-19 représente une avancée démocratique. Elle règle et précise les compétences du Conseil fédéral ainsi que l’implication des cantons et du Parlement fédéral pour maîtriser la pandémie du covid-19

Oui à la loi Covid-19

Loi contre le terrorisme

Loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT)

La loi contre le terrorisme permet de sanctionner des personnes avant qu’elles aient commis le moindre délit: il suffit aux autorités de les considérer comme «personnes dangereuses». Fort d’une vague définition du terrorisme, l’État peut prendre des mesures préventives contre elles, qu’aucun tribunal ne doit examiner. De surcroît, la loi n’offre aucun instrument apte à combattre véritablement le terrorisme, tel qu’une prévention efficace de la radicalisation. Ses mesures sont autant d’atteintes graves aux droits fondamentaux: en font partie l’obligation de s’annoncer, l’interdiction de périmètre, l’assignation à résidence. Que les autorités puissent prendre arbitrairement de telles mesures est digne d’un pays sans État de droit fort et fait l’objet de vives critiques de la part des organisations internationales, telles que l’ONU. Des mesures touchent des enfants: l’âge-limite pour prendre de telles mesures est de 12 ou 15 ans (pour l’assignation à résidence), ce qui enfreint les droits des enfants. Dans sa lutte contre le terrorisme, la Suisse franchit plusieurs fois la ligne rouge des droits humains.

Non à la loi contre le terrorisme