L’envie d’agir
J’ai mené ma première campagne il y a 3 ans, sous la bannière des VERT-E-S. Et j’ai été élu au Conseil du Jura bernois, à l’âge de 20 ans. Premier élu écologiste neuvevillois (BE) d’un parlement régional, j’ai ensuite décidé, avec une amie, de créer une section locale des VERT-E-S, dans ma commune.
Aujourd’hui, huit Vert-es débutent la nouvelle législature à La Neuveville. Pour notre première participation aux élections communales, nous avons aussi fait déferler une vague verte sur notre cité. Cette percée importante pour notre région a été rendue possible par une qualité propre aux VERT-E-S : la confiance accordée aux jeunes !
Lorsque j’ai été élu, en 2018, au Conseil du Jura bernois – organe politique créé pour marquer le statut particulier de notre région francophone au sein du canton de Berne – je n’avais aucune expérience politique. Mais j’avais des valeurs et des positions bien claires ! Et la volonté de faire bouger les choses. En 2019, Sabine Mamie et moi avons décidé de créer la section des Verts La Neuveville en vue des élections de novembre 2020. L’objectif était de confirmer, au niveau local, les excellents scores des thématiques et listes Vertes obtenus dans notre cité lors des votations et élections fédérales. Le résultat est à la hauteur et montre le désire d’un souffle nouveau : un siège au Conseil municipal gagné aux dépens de la droite et huit élus au législatif qui en compte 35. La première section communale des VERT-E-S du Jura bernois a fait une entrée en force et j’espère qu’elle fera naitre des ambitions ailleurs.
Sport et nature
J’étudie les sciences de l’environnement à l’Université de Neuchâtel. Mais j’ai toujours été sensibilisé aux thématiques sociales et écologistes, par mon éducation et à travers ma passion pour le sport d’endurance – course à pied, cyclisme – dans une nature dont la préservation me tient à cœur.
Lorsqu’on est jeune et en formation, les obstacles sont nombreux pour nous décourager à nous engager en politique : une vision à court terme, de semestre en semestre, une multitude d’envies et d’opportunités qui s’ouvrent à nous et l’impression que la politique est réservée aux personnes plus expérimentées. Mon caractère m’a toujours poussé à faire fi des barrières et des incertitudes au profit des opportunités qui s’offrent à moi. Lorsque l’ancien député Vert bernois Pierre Amstutz, en quête de candidatures, m’a contacté, je n’ai pas hésité.
Mes études universitaires m’insufflent également ce besoin d’agir. Les nombreux scientifiques de nos écoles tentent d’alerter depuis des années le monde politique sur la situation critique de l’environnement. Et ils se sentent très peu écoutés. Crise de la biodiversité, réchauffement climatique, dégradation d’écosystèmes… Si le constat est grave et consternant, il est aussi source d’espoir : la nouvelle génération qui arrive et qui devra agir est extrêmement bien formée. Pour ces raisons, j’ai décidé de me lancer, de défendre les intérêts des générations futures. Et je ne peux qu’espérer que d’autres oseront prendre le même chemin que moi.
Cyprien Louis
Membre du comité des VERT-E-S BE
@_6pri1_