La suppression du supplément de sécurité est inacceptable. Le Conseil fédéral protège encore une fois davantage les exploitants de centrales que la population.
Adèle Thorens Goumaz, conseillère nationale VD

Le Conseil fédéral a ouvert aujourd’hui la procédure de consultation sur la révision de l’ordonnance sur le fonds de désaffectation et sur le fonds de gestion (OFDG) et veut supprimer le supplément de sécurité fixe de 30 pourcents introduit en 2015. C’est incompréhensible. Les travaux de démantèlement qui ont lieu en Allemagne montrent bien que l’arrêt d’une centrale s’avère bien plus cher qu’initialement prévu. Il ne faut donc pas moins mais plus d’argent dans le Fonds. Le Conseil fédéral ne doit pas faire les poches des citoyen-ne-s plutôt que des exploitants pour fermer les centrales.