L’UDC n’a rien à faire au Conseil fédéral
Une réelle démocratie se base sur les droits populaires et l’Etat de droit, qui garantit les droits civils et fondamentaux de toutes les citoyennes et citoyens. L’UDC ne cesse de remettre ce principe en question à coup d’initiatives, c’est pourquoi ce parti n’a rien à faire dans un gouvernement et n’obtiendra aucune voix des Verts.

Les Verts respectent le principe de concordance, selon lequel les différentes sensibilités politiques sont représentées au Conseil fédéral. C’est pourquoi ils votent en général aussi pour les représentant‑e‑s dont le parti se positionne différemment sur des dossiers essentiels – tels que les Bilatérales ou le tournant énergétique, voire s’y oppose carrément.
Mais pour les Verts, dans un Etat démocratique, il existe clairement une ligne rouge : respecter les droits fondamentaux inscrits dans la Constitution, et les droits humains reconnus au plan international. L’UDC ne cesse de remettre en question ces droits, ne serait-ce qu’avec sa dernière initiative pour que le « droit national prime le droit international » (« Le droit suisse au lieu de juges étrangers »). De plus, son initiative dite de « mise en œuvre » s’attaque au principe de proportionnalité. C’est pourquoi l’UDC n’a rien à faire au Conseil fédéral. Le groupe parlementaire vert ne votera pour aucun candidat UDC et n’en auditionnera aucun.
Au vu des rapports de force actuels, il faut, selon les Verts, une candidature du centre droit, une candidature qu’ils soutiendraient. Ils invitent notamment le PDC à y contribuer, afin d’éviter que la droite bourgeoise soit majoritaire au gouvernement.
Par ailleurs, le groupe parlementaire vert invite le candidat PDC à la Chancellerie fédérale, Walter Thurnherr, à une audition.