La droite conservatrice du Conseil national n’a que faire du dérèglement climatique : elle a vidé de sa substance un projet de révision de la loi sur le CO2 déjà bien insuffisant. C’est irresponsable, en particulier envers les générations de nos enfants et de nos petits-enfants qui payeront cher les conséquences de ces décisions scandaleuses. Les VERT-E-S ont dès lors rejeté aujourd’hui la loi dans son ensemble. Au Conseil des Etats maintenant de reprendre le travail à zéro, sur la base du projet tel que l’avait proposé initialement le Conseil fédéral.

En 2019, la population posera les jalons pour une meilleure protection climatique
Or, même le projet initial du Conseil fédéral est insuffisant pour réellement protéger le climat : les VERT-E-S requièrent des mesures plus efficaces, telles qu’une taxe sur les billets d’avion ainsi que des objectifs de réduction des émissions de CO2 pour le secteur financier. De telles mesures ne pourront être soutenues que par un Parlement plus Vert, comme en témoignent les votes très serrés qui ont eu lieu pendant le débat. Le 20 octobre 2019, la population peut – et doit – poser de nouveaux jalons. Un récent sondage Univox « environnement » (all.) montre que la population souhaite que la Suisse devienne le pays d’Europe le plus climat-compatible et abandonne les énergies fossiles d’ici 20 ans.

Place maintenant à l’initiative pour les glaciers
En août dernier, les délégué‑e‑s des VERT-E-S ont chargé la direction du parti de soutenir le lancement de l’initiative pour les glaciers. Celle-ci stipule de manière contraignante dans la Constitution qu’à partir de 2050, la Suisse n’utilise plus aucune énergie fossile. Tel est l’objectif de l’accord de Paris sur le climat, que la Suisse a ratifié, mais qu’une majorité irresponsable du parlement ne veut actuellement pas mettre en œuvre.