Suisse Secrets: Les VERT-E-S défendent la liberté des médias et le renforcement de la lutte anti-corruption
Les Suisse Secrets montrent, une fois de plus, que les banques suisses n’ont pas cessé de faire des affaires avec les dictatures, les autocrates et criminels. Et elles sont même protégées, ce faisant, par un durcissement de l’article 47 de la loi sur les banques, rendu possible suite à une initiative parlementaire du PLR. Les VERT-E-S s’engagent dès lors par le biais d’une intervention déposée aujourd’hui pour une révision immédiate de la loi sur les banques. Nous exigeons, en outre, la publication des relations financières existant entre le Crédit Suisse, les autres grandes banques et les partis, en particulier le PLR.
Suite aux révélations des Suisse Secrets, les VERT-E-S s’engagent pour que les journalistes et les lanceuses et lanceurs d’alerte soient protégé-e-s de toute poursuite pénale en déposant, aujourd’hui, à la commission de l’économie du conseil national une intervention portée par la conseillère nationale Regula Rytz. «Les Suisse Secrets montrent que le parlement suisse et la place financière suisse n’empêchent pas la criminalité financière, contrairement à ce qu’ils promettaient. Il est donc d’autant plus crucial que les médias puissent exercer leur rôle de quatrième pouvoir», dit Regula Rytz.
En outre, les VERT-E-S demandent que le Crédit Suisse et les autres grandes banques révèlent quels partis, groupes parlementaires et membres du parlement elles soutiennent ou ont soutenu financièrement, sous quelle forme et à quelles conditions. Les VERT-E-S attendent la même transparence du PLR quant aux éventuels paiements reçus pendant la période de révision de la loi sur les banques.
Les VERT-E-S s’engagent, en outre, au-travers d’un postulat de Gerhard Andrey, pour que les cadres des banques soient davantage responsabilisé-e-s dans leur mise en œuvre de la stratégie « argent propre ». Le postulat sera débattu lors de la session de printemps.
Extension de l’EAR aux pays pauvres
La Suisse ne doit plus être le lieu où les dictateurs, autocrates et criminels des pays pauvres viennent cacher leur argent. L’échange automatique de renseignements doit donc être étendu en particulier aux pays pauvres. Ces derniers doivent aussi être soutenus par la Suisse afin de pouvoir remplir les prérequis nécessaires à leur participation au système de l’échange automatique de renseignements. Les Suisse Secrets montrent, par ailleurs, que les exigences de disposer d’un registre public, ainsi que de transparence sur les pays dans lesquels les entreprises réalisent leurs profits et paient des impôts, restent d’actualité.