• L’assainissement du parc automobile : dès 2030, les voitures importées devront consommer deux fois moins d’essence qu’aujourd’hui.
  • L’augmentation de 10 ct par litre d’essence : les émissions sont compensées à 90% par des projets à l’étranger et en Suisse.
  • L’augmentation de la taxe incitative CO2 sur le mazout de 120 à 210 fr. par tonne de CO2: les deux tiers de la recette de la taxe seront redistribués à la population et aux entreprises tandis que le tiers restant alimentera le programme d’assainissement des bâtiments.
  • La fin programmée des chauffages à mazout : dès 2023 lors de remplacement de chauffage.
  • Une taxe incitative sur les billets d’avion de 30 à 120 francs et sur les vols en jets privés de 500 à 5’000 francs : la moitié de ces taxes sera redistribuée « cash » à la population et l’autre moitié alimentera un fonds climat.
  • La création d’un fonds climat : il permettra notamment de financer le développement des énergies renouvelables, les trains de nuit ou l’adaptation au réchauffement climatique.
  • L’évaluation des risques climatiques des flux financiers de la BNS et de la FINMA.

Grâce à la redistribution des taxes incitatives sur le mazout et les vols en avion, 70 à 90% de la population gagnera plus que ce qu’elle aura dépensé en taxes. Sans même parler du prix bas du baril de pétrole ou des voitures qui consommeront moitié moins d’essence.

Voter la loi CO2 le 13 juin prochain est une étape incontournable pour réduire nos émissions de CO2. D’autres étapes seront ensuite nécessaires. Nous comptons déjà sur la mise en œuvre de notre plan climat, le contre-projet de l’initiative des glaciers ou la révision de la loi sur l’énergie.

Delphine Klopfenstein Broggini
conseillère nationale GE
@dklopfensteinb