Reconnaître le fait que les femmes afghanes ont des raisons objectives de craindre d’être victimes de mauvais traitements, de répression et d’exclusion, signifie respecter nos obligations internationales.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a décidé d’accorder l’asile aux femmes afghanes en raison de la menace qui pèse sur elles dans leur pays. La motion « Demandes d’asile de femmes afghanes. Corriger le changement de pratique » voulait revenir sur cette décision.  

Les VERT-E-S sont soulagé-e-s que la Commission des Institutions politiques du Conseil national rejette cette motion et ne cautionne pas ce nouveau coup de butoir de l’UDC pour durcir la politique d’asile en Suisse. Au tour du Conseil national de se montrer ferme en soutenant la pratique actuelle du SEM.  

La Suisse a une tradition humanitaire qui doit garantir l’accueil des personnes menacées dans leur intégrité dans leur pays d’origine, ce qui est le cas des femmes et des filles afghanes. Les VERT-E-S continueront à s’engager pour le respect des droits humains et pour la mise en place de voies de migration légales et sûres.