Le contre-projet indirect contient des mesures concrètes pour le climat. L’adopter est une victoire d’étape importante. Les VERT-E-S continuent de s’engager pour un projet plus ambitieux.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

Les VERT-E-S se réjouissent que la Commission de l’environnement du Conseil national se soit prononcée en faveur de contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers. Contrairement au contre-projet direct, le contre-projet indirect comporte des mesures efficaces et rapidement réalisables qui profitent au climat. Il s’agit notamment de rendre contraignant l’objectif zéro émission net d’ici 2050 pour les entreprises, mais aussi de promouvoir le remplacement des chauffages à mazout, à gaz et à résistance électrique grâce à une enveloppe de 200 millions de francs par an (pour les dix prochaines années). Une autre mesure assure le soutien et la promotion d’entreprises innovantes et de technologies inédites grâce à un investissement de 200 millions de francs par an jusqu’en 2030. Les VERT-E-S saluent aussi le fait que l’administration et les cantons doivent montrer l’exemple en atteignant l’objectif du zéro émission net en 2040 déjà.

Le contre-projet indirect est un premier pas important dans la bonne direction. Mais pour atteindre le plus rapidement possible la neutralité climatique, il faut des mesures encore plus ambitieuses. Les VERT-E-S ont déposé des propositions dans ce sens:

  • L’objectif global de réduction à zéro émission net doit être atteint d’ici 2040 et non d’ici 2050. Les VERT-E-S montrent dans leur plan climat comment y arriver.
  • Le secteur aérien doit également contribuer à la réalisation des objectifs intermédiaires.
  • Dans les cantons qui n’atteignent pas les objectifs dans le secteur du bâtiment, des valeurs de consommation plus strictes doivent être appliquées aux nouvelles installations de chauffage.
  • Le secteur financier doit passer des accords pour réorienter ses flux financiers vers des domaines respectueux du climat.
  • Les nouveaux véhicules doivent avoir un seuil de consommation plus bas que celui en vigueur actuellement.