Les VERT-E-S se sont engagés pour une amélioration de la nouvelle loi fédérale sur le CO₂, tant au Conseil des Etats que dans la Commission de l’environnement du Conseil national (CEATE-N). La nouvelle loi comprend enfin des mesures de réduction des émissions du trafic aérien et de la place financière.

Les VERT-E-S proposent des avancées plus ambitieuses

A elle seule, la nouvelle loi reste toutefois insuffisante pour lutter efficacement contre la crise climatique. Les VERT-E-S ont déposé de nombreux amendements à la CEATE-N pour davantage d’améliorations. Le trafic doit sortir aussi vite que possible des énergies fossiles. Les émissions des voitures neuves et des véhicules lourds doivent être bien plus fortement réduites que ce que propose le Conseil fédéral. Par ailleurs, la taxe de 500 francs par vol en jet privé proposée par le Conseil des Etats reste insuffisante pour les VERT-E-S. Cette taxe devrait pouvoir s’élever jusqu’à 20’000 francs en fonction de la distance parcourue et de la taille de l’avion. De surcroît, le Conseil fédéral devrait négocier avec la place financière des objectifs contraignants en matière d’investissements respectueux du climat et exiger que les grandes entreprises divulguent les risques auxquels elles sont confrontées en raison du changement climatique, tels que des dommages causés à leurs sites de production par des événements météorologiques extrêmes. Enfin, le Conseil fédéral doit élaborer rapidement après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le CO₂ une seconde révision qui satisfasse aux objectifs de Paris.

La politique des transports, agricole et énergétique pour renforcer la protection climatique

La nouvelle loi sur le CO₂ ne couvre pas, à elle seule, tous les domaines d’importance pour le climat. Les VERT-E-S travaillent donc sur des mesures en matière de politiques des transports, agricole et énergétique pour améliorer la protection du climat. Concrètement, il s’agit d’investir davantage dans la mobilité durable et la promotion de la marche à pied et du vélo, ainsi que des transports publics. Dans le secteur de l’énergie, il faut accélérer le développement des énergies renouvelables et améliorer l’efficience énergétique. Et en matière de politique agricole, les VERT-E-S exigent des mesures concrètes pour que le secteur agricole et alimentaire atteigne également les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Le Parlement a adopté une intervention dans ce sens de Maya Graf.