Dépenser des milliards pour des avions de combat inutiles, c’est le projet de la majorité de la commission, qui ne livre que des informations lacunaires peu respectueuses de la démocratie. Les VERT-E-S rejettent ce chèque en blanc et se tiennent prêts pour le référendum.
Lisa Mazzone, conseillère nationale GE

Les votantes et les votants ont refusé 3 milliards pour des Gripen, mais la commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-N) a adopté aujourd’hui l’arrêté de planification de 6 milliards pour l’acquisition de nouveaux avions de combat – rejetant ainsi la proposition de non-entrée en matière des VERT-E-S.
 
Une décision aberrante ! Plutôt que d’investir des milliards dans des guerres imaginaires, la Suisse devrait concentrer ses ressources pour répondre aux véritables menaces et adopter notamment des mesures fortes pour protéger le climat. Les F/A-18 actuels, dont l’utilisation vient d’être prolongée, sont amplement suffisants pour que la police de l’air puisse remplir sa mission de manière satisfaisante.

Les VERT-E-S critiquent les affaires compensatoires

Les VERT-E-S critiquent le principe des affaires compensatoires car celles-ci renchérissent les prix, s’apparentent à des subventions non transparentes et comportent des risques de corruption. Malheureusement, ce n’est pas l’avis de la CPS-N qui a rejeté plusieurs amendements des VERT-E-S.
 
Prêts pour le référendum

Si cet arrêté de planification venait à être adopté aussi par le Conseil national lors de la session d’hiver, les VERT-E-S seraient prêts à lancer le référendum avec le GSsA et une large coalition, comme les délégué-e-s l’ont déjà décidé en janvier 2018.