Forts de leurs succès, les VERT-E-S demandent la tenue urgente d’un sommet national pour le climat
Ces élections fédérales sont des élections pour le climat. D’après les projections, les VERT-E-S sortent clairement et fortement renforcés des urnes. Ce que l’on a observé depuis quatre ans lors des élections cantonales, où les VERT-E-S sont sortis grands vainqueurs, se confirme aujourd’hui. Le résultat est clair : les électrices et les électeurs appellent de leurs vœux des solutions rapides et sociales pour répondre à la crise climatique. Les VERT-E-S demandent donc à toutes les forces politiques de participer à un sommet pour le climat, auquel seront aussi conviés des scientifiques, afin de définir ensemble une stratégie climatique urgente. Le but : une réduction rapide et ambitieuse des émissions de gaz à effet de serre. A situation extraordinaire, mesures extraordinaires.
L’actuel clair renforcement des VERT-E-S est un élément central pour toute politique climatique efficace et sociale. Les VERT-E-S sont conscients de l’urgence de la situation et des attentes de l’électorat de voir le nouveau Parlement adopter des mesures efficaces. « Après les élections, il ne servira à rien de retourner à nos vieilles habitudes politiques. Les VERT-E-S invitent toutes les forces politiques à conclure un ‘pacte inter-parti pour le futur’ », a déclaré Regula Rytz. Concrètement, les VERT-E-S demandent aux directions des partis de se réunir autour d’un sommet pour le climat et de s’accorder, avec les milieux scientifiques, sur une stratégie climatique urgente pour les dix prochaines années. Afin d’atteindre rapidement l’objectif de neutralité carbone.
Dans leur manifeste pour le climat, les VERT-E-S détaillent les prochaines étapes d’une politique climatique ambitieuse. Ainsi, la loi sur le CO2 doit être améliorée au niveau de ses objectifs, des transports et de la place financière. Seule façon de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. De plus, il faut accélérer le rythme des débats et introduire une obligation d’équité. « Plus nous attendons, plus radicales seront les mesures à prendre. Et plus grandes seront les responsabilités qui pèseront sur les générations futures. Le nouveau Parlement doit donc assumer les siennes et adopter des mesures capables de passer la rampe », a résumé Regula Rytz. Pour résoudre la crise climatique, les quatre prochaines années seront décisives. On ne peut pas perdre une législature de plus.