De nombreux régimes autocratiques assoient leur pouvoir grâce à l’exportation de combustibles et de carburants fossiles ainsi que d’uranium. La Russie en est l’exemple le plus récent : le négoce de près de 80 % de ses matières premières transite par la Suisse. Tel est le résultat de l’aberrante politique menée par les partis bourgeois. Par leur stratégie de très faible taxation, ils ont privilégié l’installation du commerce mondial des matières premières en Suisse, principalement à Zoug et à Genève, et ont empêché toute transparence dans ce secteur.

Lors de leur assemblée à Zoug, les VERT-E-S discuteront et adopterons des résolutions demandant « d’en finir avec le manque de transparence » et de défendre « une politique étrangère suisse féministe au service des droits humains et de la démocratie ».

Dans son discours présidentiel, Balthasar Glättli évoquera la crise énergétique dont l’origine est le manque d’investissement dans les énergies renouvelables et de notre économie du tout-jetable. Il rappellera que les réponses Vertes à cette crise existent depuis longtemps, mais que les partis bourgeois ont préféré croire dans la main invisible du marché. Il est temps d’un retour du politique !

Lors de cette assemblée, les délégué-e-s adopteront aussi les recommandations de vote en vue de la votation du 25 septembre 2022. Ils et elles prendront position sur l’initiative contre l’élevage intensif, sur le double projet AVS 21 et sur la suppression partielle de l’impôt anticipé.

Les VERT-E-S prendront en outre congé de deux figures Vertes qui viennent de quitter le Conseil national : Daniel Brélaz et Regula Rytz.