Les Verts font bouger la politique suisse depuis 30 ans. Issus de Suisse romande, les mouvements écologistes se sont regroupés en une Fédération verte en 1983 et se sont engagés pour des villes agréables à vivre, une agriculture sans OGM ou encore la réforme fiscale écologique. «Les Verts ont grandi à partir de leur base, avec le fédéralisme pour racine et une véritable tradition de biodiversité », a relevé la co-présidente des Verts, Regula Rytz. «Les Verts suisses faisaient et font partie d’un mouvement global. Parmi leurs thèmes de prédilection se trouvent aussi la politique de la paix et celle du développement.»

Contre vents et marées
«De nombreuses idées vertes, alors considérées comme utopiques, sont devenues des évidences aujourd’hui», s’est réjouie Regula Rytz. La pression des Verts reste toutefois nécessaire: pour un tournant énergétique rapide, pour une politique des transports durable et en faveur d’une place financière responsable. «Nous aurons atteint notre objectif lorsque toutes les centrales nucléaires de Suisse seront désaffectées et que l’empreinte écologique de la Suisse sera réduite à une seule planète,» a déclaré Regula Rytz. «Pour cela, nous devons continuer à nous engager contre vents et marées.»

Jeunes, dynamiques, pragmatiques et responsables
Les Verts sont le cinquième plus grand parti et sont représentés dans 25 cantons. s’est réjouie la co-présidente des Verts, Adèle Thorens. Ils y mettent en œuvre des solutions concrètes et pragmatiques.

L’urban mining en est un exemple : ce procédé est utilisé par Ruth Genner, responsable verte des travaux publics à Zurich, pour valoriser le métal contenu dans les scories de la ville, conformément au principe d’économie circulaire que les Verts prônent pour réduire notre empreinte écologique. Pour la co-présidente Adèle Thorens «notre initiative pour une économie verte doit permettre de renforcer l’économie locale mais aussi de conduire à une gestion mesurée et responsable des ressources de la planète. Pour transmettre un patrimoine intact aux générations futures.»

Deux fois non le 9 juin
Les délégué-e-s ont suivi à Bienne les recommandations du bureau des Verts pour les consignes de vote. Ils disent non à l’élection du Conseil fédéral par le peuple et non à la révision de la loi sur l’asile. Cette dernière ne permet pas de résoudre les problèmes liés au droit d’asile mais rend l’accès aux procédures d’asile plus difficile. Les femmes et les enfants seraient particulièrement touchés par la suppression des procédures d’ambassades.

«La procédure d’ambassade, qui serait supprimée, s’adresse aux personnes les plus vulnérables et qui ont le plus besoin de protection» a déclaré le vice-président des Verts Jo Lang. «Nous critiquons l’élection du Conseil fédéral par le peuple, principalement en raison de la répartition inégale des moyens et du manque de transparence dans le financement des campagnes et des partis» a expliqué Antonio Hodgers (conseiller nationale GE). Le résultat du vote, 150 non contre 16 oui (et 14 absentions) montre toutefois qu’un certain nombre de Verts est favorable à cet objet.

Les Verts pour une prévoyance vieillesse juste et stable
Les délégué-e-s des Verts se sont clairement prononcés pour un soutien à l’initiative AVSplus. L’initiative renforce le premier pilier, le plus sûr et le plus équitable de la prévoyance vieillesse en Suisse. Les Verts s’engageront activement dans la récolte de signatures. 

Pour des informations complémentaires :
Regula Rytz, coprésidente, 079 353 86 38
Adèle Thorens, coprésidente, 079 478 90 05
Miriam Behrens, secrétaire générale, 079 750 48 77