Des secteurs entiers de l’économie suisse sont tributaires des travailleuses et travailleurs sans-papiers, qui vivent dans la peur constante d’un renvoi. Les migrants au bénéfice d’un permis de séjour provisoire connaissent quant à eux de grandes difficultés au quotidien pour trouver un appartement, une place d’apprentissage, un emploi stable. Depuis le 1er janvier 2008, les personnes frappées d’une non-entrée (NEM) en matière ainsi que les requérants déboutés ne reçoivent plus qu’une aide d’urgence minimale. N’ayant pas l’autorisation de travailler, ils sont forcés de vivre dans des conditions indignes.

Il est temps de reconnaître l’existence de ces dizaines de milliers de personnes et de leur faire une place dans notre société, dont elles sont de facto un élément indispensable. Les Verts s’engagent pour la réouverture d’un débat sur les régularisations collectives. Ils réclament en outre l’application de la réglementation sur les cas de rigueur et du droit au regroupement familial.