Le changement climatique est une réalité et menace l’être humain, l’environnement et l’économie. La Suisse souffre de la sécheresse depuis des mois. L’été 2011 a été plus chaud que la moyenne. Et, cette année, les gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux sommets à l’échelle mondiale.

Un impôt sur les transactions financières pour le fonds climatique
Le climat n’attend pas les décisions politiques. Pour que les négociations sur le climat, qui auront lieu à Durban du 28 novembre au 9 décembre, avancent, le financement du fonds vert pour le climat pour le transfert de technologies et les mesures d’adaptation dans les pays en développement, décidé il y a une année à Cancún, doit être assuré.

Le groupe des Verts se réjouit du rôle actif que le Conseil fédéral souhaite jouer lors de cette conférence. Pour alimenter ce fonds pour le climat, le groupe des Verts propose notamment qu’un nouvel impôt sur les transactions financières internationales soit créé. De la sorte, le climat et les marchés financiers seront tous deux stabilisés.

Viser 30 % de réduction
Bien que la nouvelle loi sur le CO2 doive être de nouveau discutée à la session d’hiver du parlement, l’article concernant l’objectif n’est pas controversé. Celui-ci donne au Conseil fédéral la compétence d’augmenter de son propre chef l’objectif de réduction du CO2 dans le cadre de conventions internationales. Les Verts demandent que le Conseil fédéral envisage à Durban de faire usage de cette compétence et augmente l’objectif de réduction de 20 à 30 %.

Les Verts demandent également que le Conseil fédéral s’engage, lors de la conférence sur le climat de Durban, pour un accord faisant suite au protocole de Kyoto qui prenne en compte l’évolution dangereuse et effrénée du changement climatique. Selon le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la température devrait augmenter de deux degrés par rapport à l’aire préindustrielle, même si tous les engagements de Copenhague sont respectés.