Comme l’a montré le GIEC dans son rapport, il est nécessaire d’agir beaucoup plus rapidement et rigoureusement pour réaliser les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Pour les VERT-E-S, il est par conséquent indispensable d’élaborer au niveau législatif un contre-projet à l’initiative pour les glaciers ambitieux et rapidement réalisable.

Or, le contre-projet direct du Conseil fédéral est insuffisant : il est illusoire de vouloir atteindre l’objectif de 1,5°C sans interdire les énergies fossiles. Pour y parvenir, les émissions négatives, que prévoit le contre-projet du Conseil fédéral, doivent absolument être couplées à une transition vers les énergies non fossiles et non servir à justifier un usage prolongé de combustibles et carburants fossiles. Par la suite, les émissions négatives ne doivent être réalisées que lorsque les émissions de gaz à effet de serre sont inévitables et pour réabsorber les émissions passées.

Enfin, les VERT-E-S requièrent que le contre-projet définisse la neutralité carbone d’ici 2040 au plus tard. Le « Plan Climat » des VERT-E-S suisses en esquisse les mesures pour ce faire.