Le Conseil des Etats doit fermer les portes au nucléaire
Le tragique accident nucléaire survenu aujourd’hui à Marcoule dans le Sud de la France, six mois seulement après la catastrophe majeure de Fukushima, le prouve une fois de plus : l’énergie nucléaire ne peut pas être maîtrisée. Les Verts déposent aujourd’hui des motions pour la sortie du nucléaire sans échappatoire possible. Le Conseil des Etats peut ainsi corriger la décision ratée de sa Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie (CEATE-E). Celle-ci a demandé de rouvrir la porte aux centrales nucléaires de nouvelle génération.
Six mois exactement après la catastrophe majeure de Fukushima, dont les conséquences à long terme ne sont pas encore connues, un nouvel événement tragique est survenu dans un centre nucléaire en France. Le danger réel n’est pas encore prévisible. Les Verts réclament du Conseil fédéral qu’il informe à ce sujet la population suisse le plus rapidement et le plus complètement possible.
Le Conseil des Etats doit agir en conséquence. Le conseiller aux Etats Robert Cramer a déposé aujourd’hui des motions, pour que la chambre haute corrige l’erreur de sa commission, qui a vidé de son sens la motion pour la sortie du nucléaire.
Ses trois motions demandent expressément la sortie du nucléaire et sont présentées au Conseil des Etats telles que décidées par le Conseil national en juin. Ainsi, les portes pour de nouvelles centrales nucléaires seront refermées. Le Conseil fédéral obtient de cette manière un mandat clair pour sa stratégie énergétique 2050 ; l’économie quant à elle reçoit l’assurance d’investissements pour le tournant énergétique.
L’initiative des Verts « Sortir du nucléaire » est plus que jamais nécessaire. Car le peuple suisse pourra se prononcer sur la sortie du nucléaire et le Parlement ne pourra plus revenir en arrière ni poursuivre sa valse-hésitation.