Durant la session parlementaire en cours, le Conseil des Etats a la possibilité de revenir en arrière sur l’affaiblissement de la protection des grands prédateurs, décidé par le Conseil national durant la session d’hiver. Les animaux rares ne doivent pas être abattus pour la seule raison qu’ils réduisent le gibier à disposition des chasseurs. La nature doit pouvoir se réguler elle-même autant que possible.

La diversité des espèces va de pair avec leur protection. Durant l’année 2010 de la biodiversité, le Conseil fédéral a dû constater que la Suisse n’a pas atteint l’objectif de réduire l’érosion de la biodiversité. Il faut préserver et promouvoir les écosystèmes et les espèces.

Halte à la disparition
Les Verts exigent une stratégie dans le domaine de la biodiversité comportant des mesures concrètes, et dont le financement soit assuré. Elle doit viser entre autres à stopper la disparition des espèces animales menacées, et améliorer leurs chances de survie. La Suisse a une responsabilité particulière à l’égard de nombreuses espèces rares qui n’existent qu’ici. Les Verts rejettent avec véhémence tout affaiblissement de la protection des espèces.

Demain jeudi 3 mars, la Convention de Washington sur la protection des espèces fêtera le 38e anniversaire de sa signature. Cette convention règle le commerce international des espèces animales et végétales menacées de disparition. La Suisse est un des premiers pays à avoir signé cette convention en 1974. Elle n’a pas le droit de renier chez elle cet engagement de longue durée dans le domaine de la protection internationale des espèces.