Depuis la 2e guerre mondiale, il n’y a jamais eu autant de personnes forcées de fuir leur pays qu’aujourd’hui. Il est grand temps que la Suisse agisse.
Lisa Mazzone, conseillère nationale GE

Depuis la 2e guerre mondiale, il n’y a jamais eu autant de personnes forcées de fuir leur pays qu’aujourd’hui. En 2015, plus de 51 millions de personnes ont fui à cause de la guerre, de la violence et de l’oppression. Mais la route de l’exil est marquée par d’innombrables tragédies. Selon les sources onusiennes, fin mai plus de 800 personnes ont péri en Méditerranée en une seule semaine. La guerre civile en Syrie est un des plus gros conflits.

Face à cette situation dramatique, les Verts se disent consternés par la décision du Conseil des Etats de refuser de renforcer l’aide sur place aux personnes fuyant la guerre civile en Syrie. Mais grâce à la motion «Tragédie qui frappe les réfugiés en Méditerranée. Apporter une aide massive et immédiate sur place et créer des ouvertures dans la forteresse Europe», le Conseil fédéral est désormais chargé de soutenir directement les pays les plus touchés, l’Italie et la Grèce.

La Suisse ne peut pas fermer les yeux sur la catastrophe humanitaire qui sévit aux frontières de l’Europe. Les Vert réclament toujours «Des ponts à la place des murs» et soutiennent la Pétition «Pour une politique des réfugiés humaine» des Jeunes Verts, qui demande notamment de simplifier le regroupement familial et de mettre en place des « corridors humanitaires ».