Le rapport du GIEC publié aujourd’hui et ses récents rapports sur l’objectif de 1,5 degré et l’utilisation des sols le montrent clairement : l’heure est grave. Plus grave qu’imaginée. Nous devons agir de toute urgence si nous voulons encore pouvoir prévenir autant que possible les conséquences menaçantes et irréversibles de la crise climatique.
 
Les VERT-E-S feront tout leur possible pour que des mesures cohérentes de protection du climat soient adoptées le plus rapidement possible dans une loi sur le CO₂ efficace. Et pour apporter les correctifs nécessaires à ce projet de loi, il faut urgemment de nouvelles majorités parlementaires : les élections fédérales du 20 octobre restent des élections pour le climat. Le prochain Parlement aura du pain sur la planche :

  • L’objectif de réduction en Suisse des émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2030 (par rapport à 1990) est insuffisant. Les émissions de CO₂ en Suisse doivent et peuvent être réduites de 60% au moins d’ici 2030.
  • En ce qui concerne les transports, c’est là que la nécessité d’agir est aujourd’hui la plus grande. Des valeurs limites plus strictes pour les émissions de CO₂ des véhicules doivent être décrétées beaucoup plus rapidement, de manière contraignante et sans la moindre exception possible.
  • Concernant les bâtiments, le rythme des rénovations doit doubler. Ce qui exige deux fois plus de moyens pour les rénovations énergétiques.
  • En outre, il ne suffit pas de simplement mentionner le secteur financier. Les investissements verts ne pourront effectivement augmenter qu’avec des objectifs clairs et des mesures concrètes. Les VERT-E-S demandent que la place financière suisse se retire progressivement de tout investissement dans les énergies fossiles d’ici 2030.

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