Le rapport du GIEC est on ne peut plus clair : nous devons agir maintenant. La Suisse doit – et peut – en faire plus pour protéger le climat.
Adèle Thorens Goumaz, conseillère nationale VD

Le rapport publié aujourd’hui par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est on ne peut plus clair : nous devons agir dès maintenant, afin de prévenir au mieux les conséquences dévastatrices et incontrôlables de la crise climatique.

Les Verts demandent par conséquent au Parlement d’améliorer considérablement la loi sur le CO2 : elle doit comporter des mesures plus rigoureuses et tenir compte des émissions causées par notre place financière, car celle-ci multiplie par 20 nos propres émissions. De même, il est impératif de garantir les fonds destinés aux mesures d’adaptation et de protection climatique en Suisse et à l’échelle planétaire. Les Verts déposeront un postulat à cet effet durant la session d’hiver. Une possibilité serait de percevoir 10 centimes climatiques sur les carburants, ce qui rapporterait 1 milliard de francs chaque année.

Les Verts requièrent enfin que le Conseil fédéral nous montre comment il entend mettre en œuvre les mesures décrites par le GIEC pour capter le CO2 de l’atmosphère et les financer selon le principe pollueur-payeur. Pour les Verts, il s’agira d’abord de revaloriser les écosystèmes (reboiser les anciennes surfaces sylvicoles, régénérer les forêts et les tourbières ainsi que stocker le carbone dans les terres agricoles). Puis il faudra analyser en détail le potentiel, les risques et la faisabilité de mesures techniques telles que captage et stockage pérenne du carbone (Carbon Capture and Storage). Les Verts déposeront un postulat à cet effet durant la session d’hiver.

Résolution des Verts : Il est urgent de sauver le climat