Maya Graf, nouvelle présidente du groupe parlementaire écologiste
Les parlementaires écologistes ont élu aujourd’hui à l’unanimité la conseillère nationale Maya Graf, de Bâle-Campagne, pour succéder à Thérèse Frösch à la tête de leur groupe aux Chambres fédérales. La passation de pouvoir aura lieu en mai 2009.
La nouvelle présidente du groupe, Maya Graf, dispose d’une solide expérience parlementaire. Cette politicienne de 47 ans a siégé de 1995 à 2001 au législatif de Bâle-Campagne, où elle a présidé le groupe parlementaire écologiste de 1999 à 2001. En 2001, elle entre au Conseil national suite à la démission de Ruth Gonseth. Elle est actuellement membre de la comission de la science, de l’éducation et de la culture (CSEC) et de la commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS). Elle est présidente du Groupe de travail suisse sur les technologies génétiques (SAG), vice-présidente du Comité anti-nucléaire du Nord-ouest de la Suisse (NWA) et co-présidente de Hautes-tiges Suisse. Titulaire d’un diplôme en travail social, Maya Graf exploite une ferme biologique à Sissach. Elle est mariée et mère de deux enfants.
L’élection de Maya Graf n’a rencontré aucune opposition au sein du groupe parlementaire. La Bâloise était la seule candidate en lice. La vice-présidence composée de Luc Recordon, conseiller aux Etats vaudois, et de Brigitte Wyss, conseillère nationale soleuroise, continuera à exercer son mandat. Outre le groupe parlementaire, Maya Graf dirigera également le bureau du groupe, qui comprend les trois parlementaires cités, le président des Verts, Ueli Leuenberger, la secrétaire du groupe, Sylvie Ricci, et le secrétaire général, Hubert Zurkinden.
Maya Graf prendra ses nouvelles fonctions en mai 2009. Elle succède à Thérèse Frösch, qui démissionne fin avril après presque quatre ans de présidence. Maya Graf a déclaré devant le groupe qu’elle entendait jouer le rôle d’une meneuse d’équipe: „Je tiens à ce que chaque parlementaire écologiste puisse donner le meilleur de soi-même. Je souhaite conférer au groupe parlementaire une ligne claire vis-à-vis de l’extérieur et renforcer l’influence des Verts dans les deux Conseils et dans leurs bureaux respectifs.“