Pour éviter des morts en Méditerranée, il ne faut pas des mesures sécuritaires mais une politique migratoire humaine et responsable.
Lisa Mazzone, conseillère nationale GE

Une majorité de la Commission de la politique de sécurité du National (CPS-N) vient d’approuver la participation de la Suisse à la nouvelle agence européenne de garde-frontières chargée de protéger les frontières extérieures de l’UE (une sorte de Frontex+, 17.033). Les Verts refusent que la Suisse contribue aux activités de cette agence qui n’apporte aucune réponse crédible à l’urgence humanitaire: milliers de morts en Méditerranée, pushbacks inacceptables des garde-côtes italiens vers la Libye, absence d’accès légal et sûr, rejet de la responsabilité de la prise en charge des migrant-e-s vers les pays africains et mauvaise répartition de la maigre contribution européenne entre les pays.