Financer davantage la gestion des frontières et la politique des visas via le fonds IGFV (Border Management and Visum Information Fonds ou BMVI-Fonds) est sujet à caution pour les VERT-E-S. En effet, nous ne pouvons pas accepter de cautionner des pratiques inhumaines via le fonds IGFV, puisque les droits humains ne sont pas respectés aux frontières extérieures de l’Europe. Comme pour Frontex, l’agence de protection frontalière, la police frontière doit agir de manière transparente et rendre des comptes pour que la Suisse contribue à hauteur de 300 millions de francs au fonds IGFV. Si le Parlement suisse accepte malgré tout de développer l’acquis de Schengen à l’aide du fonds IGFV, la Suisse doit préciser, dans le futur accord additionnel, que sa contribution serve d’abord à renforcer les droits des migrant-e-s, à former le personnel frontière en droits humains et à soutenir les interventions de recherche et de sauvetage.

Réponse à la consultation complète – en allemand (PDF)