Les #ElectionsClimat2019 furent historiques : depuis l’introduction du système proportionnel il y a un siècle, aucun parti n’avait jamais remporté autant de sièges que les VERT-E-S lors des dernières élections. Pourtant, l’entrée au Conseil fédéral leur a été refusée aujourd’hui. Bien que les électrices et les électeurs aient fait sauter l’ancienne formule magique le 20 octobre dernier, la majorité de l’Assemblée fédérale a décidé de bétonner sa position de pouvoir.

Les VERT-E-S regrettent le résultat du vote d’aujourd’hui. Les immenses défis de notre époque (crise climatique, numérisation du monde du travail, adaptation des assurances sociales aux besoins de notre société vieillissante, mise en œuvre de l’égalité, réorganisation de la coopération avec nos voisins européens) exigent que le gouvernement intègre tous les plus grands partis. Les VERT-E-S sont prêts à s’engager pour une politique renouvelée et plus verte, au Conseil fédéral également. Ils sont prêts à prendre leur responsabilité.

Lors de l’« invention » de la formule magique en 1959, le Conseil fédéral représentait alors 84.9 pourcent de l’électorat. Aujourd’hui, seulement 68.9 pourcent. Et, depuis le 20 octobre, personne n’a sérieusement remis en cause la revendication des VERT-E-S à siéger au sein du gouvernement. Au lieu de cela, ce ne furent qu’écrans de fumée et propositions diverses et variées de révision du système de concordance. Il revient donc maintenant aux autres partis de démontrer que leurs promesses de renouveler ce système n’étaient pas des paroles en l’air. Car les VERT-E-S continueront à faire valoir leur droit à occuper un siège au Conseil fédéral, malgré le vote d’aujourd’hui.