Le projet de révision vise notamment à supprimer l’examen approfondi des documents déposés par le requérant pour l’autorisation transitoire AN en vue de réduire le volume de travail, ceci également pour les produits potentiellement cancérigènes, toxiques pour la reproduction ou mutagènes de la classe de danger 2, ce qui permet de mettre ensuite en circulation ces produits pendant de nombreuses années.

Cette « simplification » est une régression dangereuse en matière d’évaluation des risques sanitaires des biocides pour l’être humain.

De plus, la biodiversité en sera indirectement moins bien protégée. Un examen approfondi des données du fabricant ou du requérant et surtout des connaissances scientifiques les plus récentes est aujourd’hui d’autant plus nécessaire que de plus en plus de biocides différents sont mis en circulation.

Réponse complète à la consultation – en allemand (PDF)