Bilan Vert à mi-législature : l’opposition paie
Lors des élections fédérales de 2023, les VERT-E-S ont réalisé le 2e meilleur score de leur histoire : une force que les derniers sondages électoraux confirment. Avec la population à leurs côtés et malgré le virage à droite du Parlement, les VERT-E-S ont empêché les pires régressions en termes de protection du climat et d’égalité. Jusqu’aux élections 2027, nous continuerons à nous engager pour des solutions en faveur d’un avenir solidaire où il fait bon vivre. Nous sommes le changement, nous assumons nos responsabilités et nous façonnons l’avenir.
Depuis le virage à droite de 2023, la majorité bourgeoise conservatrice au Parlement et adu Conseil fédéral tente de revenir en arrière. La législature du renouveau a fait place à une législature d’inertie et de régression. Or, la Suisse a besoin de progrès écologique et social. C’est pourquoi nous nous engageons au Parlement en faveur d’un avenir où il fait bon vivre et que nous présentons des solutions concrètes aux problèmes que le Conseil fédéral et les partis bourgeois au Parlement refusent systématiquement d’aborder.
Depuis deux ans, nous exploitons la marge de manœuvre dont nous disposons à Berne pour trouver des solutions là où elles se présentent : par exemple, dans l’élaboration de la nouvelle mouture de l’e-ID, que notre conseiller national Gerhard Andrey a mis à l’ordre du jour politique et qui a été approuvée par la population en septembre dernier. Mais aussi pour renforcer l’économie circulaire, interdire les cigarettes électroniques jetables ou interdire l’importation de fourrures et de produits issus d’une production cruelle envers les animaux.
Par ailleurs, nous nous sommes engagé-e-s en faveur de l’instauration de l’imposition individuelle et d’un plan d’action contre le racisme et l’antisémitisme. Faire du harcèlement psychologique (stalking) une infraction pénale et obliger la Confédération à tenir enfin des statistiques sur les féminicides sont deux autres succès imputables aux VERT-E-S au Parlement. Des étapes importantes pour lutter contre les violences sexistes.
Succès Verts au Parlement et dans les urnes
Nous avons travaillé dur pour empêcher plusieurs régressions que la majorité bourgeoise renforcée au Parlement voulait imposer dans les domaines de l’environnement et de la politique sociale. Nos menaces de référendum ont fait échouer la taxe au tonnage – qui aurait créé une nouvelle niche fiscale pour les multinationales actives dans les matières premières. Elles ont aussi permis d’éviter que la loi sur la protection de l’environnement ne soit complétement vidée de sa substance. Sans la résistance des VERT-E-S, le droit de recours des associations pour les projets hydroélectriques aurait été supprimé et la protection de la nature encore affaiblie.
Avec le soutien de la population, nous avons pu empêcher l’extension des autoroutes, une nouvelle baisse des rentes pour les femmes et des attaques contre le droit du bail. À la mi-législature, les VERT-E-S ont gagné 10 des 15 votations populaires, ce qui prouve à quel point la majorité de droite au Parlement et au Conseil fédéral snobe la population. C’est aussi un signal clair : les VERT-E-S sont plus nécessaires que jamais pour créer un avenir solidaire où il fait bon vivre.
En entrant dans cette législature, nous savions qu’elle serait placée sous le signe des référendums pour tenter d’endiguer les dangereuses régressions de toutes sortes. Et durant ces deux dernières années, nous avons montré que nous en sommes capables : notre opposition paie notamment dans la politique climatique et la politique d’égalité.
La lutte contre les régressions se poursuit
Durant la seconde moitié de la législature, nous continuerons à nous engager contre les régressions. Dès la prochaine session d’hiver, le Conseil des États se prononcera sur le plan d’économies inutile et nuisible pour l’avenir proposé par le Conseil fédéral. Ce plan entraînerait des coupes drastiques dans la protection du climat et de l’environnement (par ex, des réductions massives dans le Programme Bâtiments), dans l’égalité des chances (notamment en doublant les taxes universitaires), ainsi que des reculs dans la politique des transports (hausse du prix des transports publics).
Nous sommes prêt-e-s à lancer un référendum contre les projets d’Albert Rösti visant à autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suisse. Nous n’accepterons en aucun cas un retour à l’ère nucléaire, qui reviendrait à saboter la transition énergétique, à gaspiller des milliards et à encourir le risque d’accidents nucléaires.
Les solutions Vertes sont là
Nous luttons pour empêcher les régressions. Mais notre travail ne s’arrête pas là ! Nous voulons façonner un avenir où il fait bon vivre. Grâce à nos initiatives – pour un fonds climat, pour le solaire et pour un congé familial -, nous apportons des solutions aux problèmes que les partis bourgeois refusent d’aborder.
En 2023, la population s’est clairement prononcée en faveur de l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050. Un an plus tard, elle a approuvé la loi sur l’électricité en faveur de la transition énergétique et d’une meilleure protection du climat. Afin de pouvoir réaliser les investissements nécessaires, les VERT-E-S et le PS ont lancé l’initiative pour un fonds climat, mettant à disposition l’argent nécessaire à la transition. Rejetée au Parlement, cette initiative sera soumise au vote en 2026. Il reviendra donc à la population de redonner le cap à la protection du climat. Notre initiative solaire, qui sera déposée en décembre, va accélérer considérablement la transition énergétique. Elle représente une étape décisive vers la réalisation des objectifs climatiques de la Suisse.
Côté politique familiale, le Oui très net au congé paternité de deux semaines a montré que la population suisse souhaite abandonner sa position de lanterne rouge en la matière. C’est pourquoi nous avons lancé l’initiative pour un congé familial, qui offre 18 semaines de congé par parent, et qui sera déposée en 2026.
Ensemble pour un changement de cap
Pour insuffler un véritable changement et faire avancer la Suisse dans un contexte mondial incertain, il faut un changement de cap politique au plus tard lors des élections de 2027, tant au Parlement qu’au Conseil fédéral. Et les VERT-E-S sont prêt-e-s : quelque 15’000 membres – un record – soutiennent désormais notre engagement pour un avenir écologique, social et où il fait bon vivre.
Durant cette seconde moitié de législature, notre engagement sera sans faille. Et nous sommes prêt-e-s à poser un jalon pour l’avenir lors des élections de 2027 !
Aline Trede