Il y a deux ans, l’initiative « Pour une des aliments équitables» des VERT-E-S voulait fixer des objectifs de durabilité à la production, la transformation, le commerce et la consommation des aliments, en particulier ceux importés. Si l’initiative devait être votée aujourd’hui, ses chances d’être acceptée seraient certainement meilleures. Les grévistes du climat ont éveillé les consciences pour un changement de cap. Les conséquences destructrices de l’agriculture intensive, boostée par des produits chimiques, ne peuvent plus être cachées sous le tapis. Seule une protection cohérente des espèces, du climat, des sols et des eaux peut assurer un approvisionnement alimentaire sûr de la population mondiale.

Outre la nature, les agriculteurs et agricultrices sont aussi sous pression. La chute des prix et la dépendance croissante face aux grandes entreprises agroalimentaires menacent leur avenir. Un groupe de travail des VERT-E-S a élaboré une stratégie agricole qui montre la voie pour sortir de l’impasse. Moins de viande, plus de bio, de commerce équitable, de connaissances sur l’alimentation et sur l’agroécologie. La discussion est ouverte!

Adèle Thorens
Conseillère aux États VD
@adelethorens