Lorsque nous avons repris la présidence, Adèle Thorens et moi en 2012, les VERT-E-S étaient en crise. Divisions et échecs électoraux étaient à l’ordre du jour. Huit années plus tard, tout a changé. Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau communal, cantonal et fédéral. De marginales, nos préoccupations sont désormais au centre de la société. Et toujours plus de gens veulent s’engager politiquement avec nous et les Jeunes Vert‑e‑s. «Comment cela a été possible?», me demande-t-on souvent. Ma réponse: avec pugnacité, passion et esprit d’équipe. Et avec des investissements ciblés dans certains dossiers, alliances et notre capacité de faire campagne. Tels sont les ingrédients du succès Vert.

Aiguiser notre profil!

Les VERT-E-S sont le parti de l’environnement et de la durabilité. Nous l’avons confirmé en lançant trois initiatives populaires qui, même rejetées en votation, ont marqué la politique environnementale. Non pas comme le service après-vente d’une économie de la croissance, des déchets et du gaspillage. Mais comme fondement d’une économie circulaire, sociale, renouvelable et internationalement solidaire. Règles qualitatives pour le commerce globalisé, agriculture sans poison ni excès de fertilisants, efficience énergétique et finance durable – toutes nos solutions deviennent de plus en plus majoritaires. Et, nous n’avons pas hésité à défendre nos convictions contre vents et marées. Nous sommes le seul parti à avoir soutenu le «revenu de base inconditionnel» et combattu la réforme de la sous-enchère fiscale (RFFA). Défenseurs systématiques des droits fondamentaux, nous militons pour des droits humains universels ainsi que pour une protection des données et des droits civiques numériques. Ce mélange convainc.

 Ouvrir le parti!

La pluralité est au cœur de toute démocratie, nous avons investi dans la consolidation et l’ouverture des VERT-E-S. Nous collaborons étroitement non seulement avec les organisations environnementales, féministes ou pacifistes, mais également avec les entreprises Cleantech, les cercles agricoles progressistes et la grève du climat. Nous sommes de plus en plus présents dans les zones rurales et élargissons nos réseaux de membres et de spécialistes, en Suisse et ailleurs. Pourtant, la clé du succès est pour moi tout simplement le changement permanent de générations. Lorsque je vois avec quel élan nos nouveaux membres de législatif ou d’exécutif retroussent leurs manches, je remets volontiers le bâton présidentiel et me réjouis de continuer à travailler pour nos objectifs en qualité de responsable des dossiers économiques. Aucun parti n’est plus à même de faire bouger les lignes! Merci pour ces huit années passionnantes!